L'Agence Intergouvernementale Panafricaine, Eau et Assainissement pour l'Afrique, EAA dont le siège est à Ouagadougou au Burkina Faso, est une institution à forte empreinte historique, qui contribue aux efforts du continent à travers la mise en place de systèmes intégrés, combinant l’optimisation des approches techniques et scientifiques et les mécanismes de financement novateurs.
Un partenariat avec EAA donne l’opportunité de réécrire l’avenir du continent en impactant significativement, à travers nos interventions conjointes, dans la vie de millions d'Africains qui n’ont toujours pas accès aux services d'eau, d'assainissement et d'hygiène de base et durables.
Jusqu’ici connu comme le Centre Régional pour l'Eau Potable et l'Assainissement (CREPA), EAA développe depuis 1988 des approches et des technologies innovantes dans le secteur de l'eau, l'assainissement et l'hygiène (HAEP). Aujourd’hui, l’institution s’évertue à appliquer ses années d'expérience pour fournir les conseils techniques et stratégiques sur les questions, enjeux et défis continentaux en matière d’HAEP.
Initialement mis en place dans les pays francophones d’Afrique de l'Ouest et du centre, EAA a reçu mandat de son Conseil des Ministres en fin 2010 d’élargir ses interventions aux autres pays du continent. Pour répondre aux principes de ce mandat, l’institution, de ce fait, entrepris, dès 2011, des réformes institutionnelles. EAA se repose désormais sur trois organes opérationnels : La Fondation EAA, qui est une entité sociale à but non lucratif dont la mission est de favoriser l’épanouissement de chaque Africain à travers l’accès aux services innovants et durables d’eau et d’assainissement ; le Centre de Recherche et des Compétences EAA, qui a pour but le développement et la promotion d’approches et de technologies des différents domaines de l’eau et de l’assainissement mais également d’un capital humain responsable et promoteur de changement dans les pays africains ; et l'agence d'exécution, dont la mission est créer des opportunités d’investissement et de favoriser l’accélération de la mise en place d’infrastructures performantes en Afrique en vue du renforcement des capacités des acteurs du secteur HAEP.
L'inclusion de modèles économique et financier aux modèles traditionnels caritatifs est une des innovations pour mobiliser davantage de ressources financières pour le secteur de l’HAEP. Ceci devrait constituer un complément non négligeable au financement traditionnel sur la base de subventions, qui a démontré des limités à résoudre les problèmes dans le secteur de l’HAEP de l'Afrique.
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